dimanche 3 novembre 2013

Utopiales dimanche

Quatrième jour de débats passionnants et simultanés et, du coup, je néglige les films. Heureusement pour moi j'avais vu à Paris Jodorowsky Dune, le gagnant de la compétition (double victoire: jury et public), et O Homem do futuro, agréable fantasy brésilienne sur les paradoxes temporels. Là, je me suis farci l'avant-première du nouvel Albator, et je me demande bien si ça valait la peine de me battre pour avoir une place... Incohérences du scé-na-R-I-o en tranches, personnages à caractère variable, invraisemblances hurlantes... Allez voir autre chose si vous avez des neurones en état de marche... Très intéressante discussion entre Xavier Mauméjean et Michel Serres; j'ai réagi à la calomnie éternelle sur Caïn, dont je revendique la réhabilitation puisque le témoignage de la Bible, même partial, ne cache pas qu'il était en état de légitime défense, agressé de manière répétée, et que malgré cela il a essayé de négocier avec l'agresseur avant de ramasser une pierre pour se défendre....

vendredi 1 novembre 2013

Utopiales suite

Deux jours animés; public nombreux, conférences intéressantes et variées, avec des intervenants comme Orson Scott Card, Ian McDonald, Peter Watts, Andréas Eschbach.

jeudi 31 octobre 2013

Utopiales 2013

C'est parti et ça démarre très fort. Hier soir l'inauguration a comporté un montage théatral sur la Machine à explorer le temps de Wells. Très réussi, mais pas de photo à part le salut des acteurs que je publierai sur Picasa dans quelque temps avec l'album complet. Aujourd'hui plusieurs débats, un film de Karel Zeman, je ferai le point demain. Be back later

vendredi 30 août 2013

Conventions

D'une part je rentre de la Convention d'Aubenas avec une certaine déception : pas de reproches à faire pour l'organisation, sympathique et efficace, mais si on compare la Convention aux festivals, Sèvres, Nogent, Futuriales, oàn se dit que la dite convention n'a réussi ni à attirer le public qui, même à Aubenas en août aurait dû ne pas être absent des journées ouvertes au public, ni une part suffisante du « fandom », du milieu SF. Ma principale impression au cours de ces journées a été ujne impression d'absences. Pas seulement celle, encore criante, de notre ami Roland, mais aussi celle de la plupart des auteurs et éditeurs. Que presque aucun des nominés du Prix Rosny aîné n'ait été présent n'est pas normal. Il se crée peu à peu un groupuscule très minoritaire de « super-fans » conventionneux avec, de plus en plus exceptionnellement, des nouveaux, dont nous espérons qu'ils reviendront sous peine d'extinction de l'espèce. Mais la vie de la SF est de plus en plus localisée dans les festivals cités précédemment, qui se multiplient, et qui se créent aussi hors région parisienne. Il serait certainement utile, voire nécessaire pour sa survie, que la Convention se déroule dans ces festivals, en changeant chaque année mais en s'adressant à l'ensemble du public et du milieu SF. Y a-t-il aux USA cette séparation entre festivals et conventions locales, les conventions américaines ne vivent-elles pas du fait qu'elles n'ont pas la concurrence de festivals ? C'est peut-être seulement par méconnaissance de la réalité américaine que je me pose cette question, mais je ne saurais y répondre aussi longtemps que je verrai les USA comme un monde interdit... Et la question de la participation de la France à la SF mondiale par organisation de Conventions Mondiales, voire Européennes, reste ouverte. Et est liée, à mon avis, à celle de la justification et de la continuation des Conventions nationales. Contrairement à beaucoup, je ne considère pas les secondes comme une version moins difficile d'accès que les premières, mais comme un tout autre type de réunions et je ne crois pas qu'il faille passer par la réorganisation d'une Eurocon pour pouvoir ensuite envisager une Worldcon, les problèmes logistiques et l'organisation sont assez différents. En particulier pour les problèmes de logement, et pour ceux des langues de communication ; le rôle de l'anglais n'est pas du tout le même dans une Worldcon, totalement dominée par la SFWA exclusivement américaine, et dans l'Eurocon, soutenue mais non dominée par l'ESFS, dont le bureau est international. Voilà pourquoi je prends la demande-bidon faite par des inconnus pour une Worldcon en France comme une sorte de deadline : si nous ne relevons pas le défi dans les délais imposés par nous ne savons pas qui, nous ne pourrons plus faire une demande dans un avenir envisageable... Alors que, grâce à l'infime groupe de visiteurs annuel et aux contacts conservés avec l'ESFS, une demande d'Eurocon reste possible n'importe quand, même avant 2019...

lundi 24 juin 2013

Prix Merlin 2013

Les lecteurs ont voté; les prix Merlin 2013 vont donc à ROMAN Potion macabre de Cassandra O'Donnell NOUVELLE "Mademoiselle Edwarda" (Vampire malgré lui) de Vincent Tassy La page du prix

mardi 16 avril 2013

Bilan de l'Eurocon 2013

Rentré de Kiev, quelles impressions garder? Si la part importante réservée aux russophones (même si l'ukrainien est une langue distincte, les conférences dans l'une ou l'autre langue étaient, avant tout, inaccessibles aux autres) était sans doute excessive, la Convention s'est trouvée intéressante; dommage que l'absence de certains inscrits, dont des conférenciers, ait quelque peu limité ce succès. Un mauvais choix d'hôtel m'a, lui aussi, empêché de profiter pleinement des contacts qu'aurait dû permettre la Convention, en particulier pour poser des jalons pour la réussite du nouveau projet de Worldcon française; ce n'est que partie remise, Londres et Dublin devraient permettre de faire le nécessaire. Un seul prix pour un français, celui de Meilleur traducteur remporté par Patrice et Viktoriya Lajoie. Par contre je resterai déçu de ne pas avoir su justifier un Prix Mémoriel pour Roland Wagner. C'est tout pour ce qui concerne la SF.

samedi 13 avril 2013

Eurocon 2° et 3° journées

La deuxième journée a eu lieu dans la bibliothèque de l'Université, très beau bâtiment. Ne parlant ni russe ni ukrainien, je m'en suis tenu à la seule salle anglophone, dans laquelle ont été présentées deux conférences sur les séries télé britanniques de SF (BBC et ITV séparées). Et la première réunion de l'ESFS. Peux pas dire malgré tout que la journée ait été passionnante. La troisième et dernière journée de la Convention a vu le retour au hall des expos; la salle anglophone a vu la deuxième réunion de l'ESFS, les votes pour la Convention de 2015 qui se tiendra à Saint Petersbourg. Une candidature bidon au nom de la Martinique a amusé les délégués, mais le vote est resté sérieux (29 voix pour LE candidat). Ensuite un renouvellement du bureau beaucoup plus net que prévu (on verra ce que cela donne avec la quasi-disparition des anciens membres du bureau. Le reste de la journée voit s'enchainer les présentations de différents fandoms (Irlande, Allemagne, Hongrie)... J'allais oublier la présentation par Patrice des efforts de traduction de SF russe ou ukrainienne en France qui, après déplacement dans la salle "anglophone", a disposé du (maigre) public anglophone.

jeudi 11 avril 2013

Eurocon 2013, 1° journée

De courtes remarques pour la première journée: Une organisation en exposition (mélangée d'ailleurs dans le hall où ça se passe avec plusieurs autres, outils de maison et matériel dentaire) qui m'a plus rappelé Trolls et légendes qu'aucune autre convention jamais visitée; Au milieu de cela, trois "salles" de conférences simultanées (dont deux réservées aux conférences en russe ou en ukrainien, et toutes deux insupportables parce qu'au milieu des expositions et du bruit ); du coup choix des activités évident pour les non-russophones; Sauf que plusieurs conférenciers étaient absents, ce qui a limité l'activité de la salle anglophone, mieux protégée du bruit. Entre autres une présentation de la candidature d'Helsinki pour la Worldcon de 2015; au cours de la discussion, quelqu'un a fait allusion à la demande française signalée par la SFWA. votre serviteur a alors signalé que, même si la demande d'origine ne venait pas de nous, les fans français seraient nombreux à répondre au défi et saisir l'occasion. Savez ce qui vous reste à faire. En commençant par aller soutenir la demande finlandaise à San Antonio, au moins par une inscription de soutien ouvrant droit au vote... Comme disait mon précédent avatar: c'est tout pour aujourd'hui!

mercredi 10 avril 2013

Eurocon 2013 à Kiev

La Convention européenne de 2013 s'ouvrira demain à Kiev. Le programme est ici: http://eurocon.org.ua/programme.html Peu de français; mais au moins Patrice et Viktoriya Lajoie et moi. Nouvelles à suivre.

mardi 26 février 2013

Spectacle "Si ce monde vous déplait..." à Vanves le 4 Mars

Lundi prochain 4 mars, à 19 h aura lieu au Théâtre de Vanves (92) la représentation de "Si ce monde vous déplaît", une pièce de théâtre montée par la compagnie T.O.C.[/url]. Aucun de ceux d’entre nous qui sont sains d’esprit ne croit réellement, ne serait-ce qu’un instant, que de tel univers parallèles existent. Mais supposons, juste pour le plaisir, qu’ils existent en effet. Dans ce cas, comment sont-ils reliés les uns aux autres, s’ils sont effectivement reliés d’une manière quelconque ? (…) Par exemple (et la question me paraît cruciale), sont-ils complètement séparés les uns des autres, ou bien se chevauchent-ils ? Parce que si ils se chevauchent, il devient possible de répondre à des questions telles que : « ou se trouvent ils ? » et « comment passer de l’un à l’autre ? ». Tout ce que j’avance c’est que si de tels mondes existent effectivement, et se chevauchent effectivement, alors, littéralement et concrètement, il est possible qu’à n’importe quel moment donné nous habitions dans plusieurs d’entre eux à la fois, à des degrés divers. Philip K. Dick, Si ce monde vous déplaît. Dans cette conférence de 1977, Philip K. Dick témoigne d'une expérience vécue et fondatrice, à posteriori, de son oeuvre littéraire : sa prise de conscience de l'existence de mondes parallèles. Le texte développe plusieurs thèses tour à tour fantaisistes, mystiques et paranoïaques. La démonstration met en cause la certitude d'un temps présent unique et réellement vécu. Sur le plan scénographique, il s’agit de déplacer le dispositif conférencier dans un espace inapproprié afin de donner la sensation au spectateur de se trouver dans un ailleurs spatio-temporel, une « couche de temps non actualisée » dirait Philip K. Dick. ,