jeudi 31 janvier 2008

Journée Fanzines à Clermont-Ferrand le 2008/04/01

Je vais participer à ceci:

Cycle Conférences et journées professionnelles


Dans le cadre de la manifestation « Le Printemps de l’Imaginaire à Clermont-Ferrand» le CRFB propose :


Fanzine et Imaginaire


1er avril - 10h/17h

Université Blaise pascal – Site Carnot – salle B12


Intervenants : Jean-Pierre FONTANA

Georges BORMAND - Présence d’esprit

Pascal PATOZ - NooSFere


Programme :

Matin : Jean-Pierre FONTANA

Qu’est-ce qu’un fanzine, qu’est-ce que le fandom ?

Historique : des origines à nos jours

Les ancêtres anglo-saxons

Les précurseurs français

La première vague

L’exemple du fanzine clermontois : Mercury

Ceux de l'après 68 – Les Conventions

L'impasse

L'expérience Mouvance

Les années 90

Du Fanzine au Webzine

Après-midi : Georges BORMAND

Présentation du Club Présence du Futur

Histoire du club, originellement Club Présence du futur
Création du fanzine Présences d'esprits ; changement de nom du club et séparation totale avec la
maison Denoël;
Développement d'autres activités
(festival Visions du futur, ateliers littéraires, participation à des festivals…) et création d’un 2ème fanzine


: Pascal PATOZ

Présentation de NooSFere

« La nooSFere est une fédération de plusieurs sites gérés indépendamment, construite autour de plusieurs bases de données et d'une encyclopédie alimentées par l'ensemble de l'association. … »


Rappel Invitation

Bonjour,

Vous êtes conviés à la soirée de présentation du "Fantastique
dévoilé" édition 2008 qui aura lieu le jeudi 31 janvier à partir de
18 h 30 (Entrée libre) à l'Atelier Z - Centre culturel Christiane
Peugeot - 62, avenue de la Grande Armée 75017 Paris (Métro Argentine).

Au programme : rencontre avec les auteurs qui y dédicaceront leurs
ouvrages et vernissage de l'exposition.

Artistes : Gem's (peintures), Maz (illustrations), Hugo Vermandel
(design sonore), Jérôme Noirez (photo), Cyril Vachez (installation),
Christiane Peugeot (collage), François Lefèvre (photo), Fablyrr
(illustration, peinture), Djanette Ahmed-Malek (montage numérique).

Auteurs et intervenants : Lauric Guillaud, Jérôme Noirez, Manou
Chintesco, Sire Cédric, Charlotte Bousquet, Céline Guillaume, Laure
Eslère, Pen Of Chaos, Pamela Ellayah, Sébastien Socias, Jean Marigny,
Enora Le Bleis, Christophe Thill.

Collation offerte par le Domaine des Grecaux (Terra Solis 2005) et le
Domaine de Veilloux (Veilloux 2005).

Pour plus de renseignements : http://www.le-fantastique-devoile.com

Programme des conférences : <http://www.le-fantastique-devoile.com/conferences2008.htm>

Cordialement,

Manou Chintesco.

dimanche 27 janvier 2008

Article de Sylvie Allouche sur les expériences scientifiques de la SF

Dans le Hors-série 153 de Sciences et Avenir, page 65, un article de Sylvie Allouche donne une idée des expériences de pensée scientifique dans la SF. Incomplet à cause de la place limitée, il donne à réfléchir.

samedi 26 janvier 2008

Texte publié sur le Net

Paulo R.C. Barros, auteur brésilien de nombreux clips musicaux sur YouTube, m'a demandé un texte pour illustrer une de ses vidéos, Spacey Noises;
je lui ai écrit ce texte en français, anglais (il a été amélioré après que certaines erreurs m'aient été signalées par Angel Aliaga), castillan (id.) et lui l'a fait traduire en portugais par Alexandre Rojas).
Voici les résultats:

Français

Spacey-Noises

Qui a dit que dans l’espace on n’entend aucun bruit ? C’est vrai si on est dans le vide, bien sûr, mais pas dans un vaisseau spatial. Quand le vaisseau file à des milliers de km par seconde, le frottement sur les parois des molécules d’hydrogène suffit à produire un sifflement permanent qui résonne à l’intérieur.

Et à chaque accélération, le bruit devient plus aigu ; sans compter les rencontres avec des nuages plus ou moins denses d’atomes variés. C’est une musique lancinante. Mais n’est-ce pas d’une certaine façon la musique des sphères que vantait Huyghens ?

Certains spationautes ne la supportent pas, et la camouflent en passant en permanence leurs enregistrements sonores préférés ; moi je l’aime, c’est la musique de mes voyages ; quand je ne suis pas en vol, elle me manque. Le moindre changement de ton, ou d’amplitude, du son me réveille au milieu de mon sommeil.

J’ai enregistré quelques minutes de sonorités particulièrement jolies (à mon goût ; défense de le contester), ainsi que les images des écrans de contrôle de la nef qui étaient associées à ces bruits.

Quand je les montre, certains me plaignent : « Comment pouvez vous supporter ce vacarme pendant toute la durée d’un vol ? »

C’est moi qui les plains de ne pas savoir reconnaître ce qui est beau. Les pauvres.

Il faut dire que le vol pendant lequel j’ai fait cet enregistrement n’a pas été de tout repos ; la fusée a frôlé un astéroïde de grande taille ; quand je dis frôlé… je suis passé à moins de 10 km de l’astéroïde ; mais, à 10km de la partie rocheuse, la concentration en molécules gazeuses était déjà plus de cent fois ce qu’elle est dans le vide « absolu », et le concert dû à la mitraille qui heurtait les parois de l’astronef était proportionnellement accru. Tout compris, entre les manœuvres d’évitement quand l’astéroïde a été repéré et celles de correction de trajectoire pour compenser les deux déviations, celle liée à l’évitement et celle provoquée par la rencontre, j’en ai eu pour plusieurs heures ; alors l’enregistrement me rappelle aussi à la prudence nécessaire dans tout vol.

D’ailleurs, il est grand temps que je pense au vol en cours, avant qu’un accident ne se produise pendant que je vous parle…

Anglais

Spacey-Noises

Who said that in space one doesn’t hear any noise? It’s true for one who is in the real void, of course, out of the spatial ship. But inside the ship, when it runs at thousands of kilometers per second, the rubbing of tiny atoms of hydrogen against the sides of the ship suffices to produce a permanent whistling which fills the cabin.

Every time the ship accelerates, the noise becomes shriller; not counting encounters with more or less dense clouds of various atoms. It is a lancinating music; isn’t it, really, what eulogized Huygens as “the music of spheres”?

Some astronauts cannot stand it, and they need to mask it with their favorite music records constantly playing throughout the trip; I love it, it is the music of my voyages in space, and when I am not in flight I miss it. Every change in the sound, in the tone or in the loudness, wakes me up when I am sleeping.

I recorded a few minutes of particularly pretty sounds (it’s my taste, how do you dare to contest it?), and corresponding images from the control screens of the ship.

When I play them, some feel sorry for me and ask: « How can you endure such uproar a whole flight long? »

I feel sorry for them, who are not able to recognize beauty. Poor men.

I must tell that the flight during which I recorded these minutes was not an easy going one ; the rocket nearly crashed on a large asteroid ; when I talk of a near miss, I mean that I passed at about 10 kilometers from the asteroid ; but ten kilometers from the rocky core is a zone where the concentration in gaseous molecules is already more than one hundred times that of the ordinary void, and the concert I owed to the hail of shots against the walls of the ship was proportional to this increasing. In all, between the actions needed to avoid collision when I discovered the danger, and the trajectory corrections to compensate for both deviations, the avoiding moves and the consequences of the meeting, I needed to work many hours; thus the record reminds me also of the needed wariness in every flight.

Besides, it is now time that I put all my attention upon the present flight, before an accident occurs because I am absent-mindedly speaking to you …

Castillan

Spacey-Noises

¿Quien ha dicho que en el espacio no se oye ningún sonido? Es cierto para uno que esta en el vacío, seguro, pero no lo es dentro de una nave espacial. Cuando la nave corre a miles de kilómetros por segunda, el frotamiento en las paredes de las moléculas de hidrogeno es suficiente para producir un silbido permanente que resuena en toda la nave.

Y el sonido se hace más agudo cada vez que la nave acelera; sin contar los encuentros con nubes más o menos densas de gases o de átomos variados. Es una música lancinante. Quizá es, en cierto modo, la música de las esferas que había prometido Huyghens?

Algunos astronautas no la soportan y la esconden bajo música o sus grabaciones preferidas; pero a mi me gusta, es la música de mis viajes; cuando no estoy en vuelo, la echo mucho de menos. El menor cambio de tono o de amplitud me despierta del sueño más profundo.

He grabado algunos minutos de los sonidos más bellos (a mi entender), así como imágenes de las pantallas de control de la nave asociadas con estos sonidos.

Cuando les muestro, algunos se compadecen de mi: « ¿Como puede usted soportar tal jaleo durante un vuelo entero? »

Yo les compadezco a ellos que no saben como reconocer lo bello. Pobres.

Se debe, con verdad, decir que el vuelo en cual grabé estos sonidos no fue un vuelo muy fácil; el cohete rozó un asteroide muy gran; cuando digo rozó… pasó a unos diez kilómetros del asteroide; pero, a diez kilómetros de distancia del corazón rocoso, la concentración en moléculas gaseosas era ya cien veces mayor que en el vacío “absoluto” y el concierto debido a la metralla golpeando las paredes de la nave fue proporcionalmente acrecentado. Con todo, contando las maniobras para evitar el asteroide cuando lo había descubierto y las necesarias para corregir la trayectoria compensando ambas desviaciones, la de evitar el asteroide y la debida a su atracción, hube de trabajar como un loco durante horas; luego la grabación también me recuerda cuanta prudencia se necesita cada vuelo.

Pero ya es hora de dedicarme al vuelo, antes que ocurra un accidente mientras que os hablo…

Portugais (traduction Alexandre Rojas)

Spacey-Noises

Quem disse que no espaço não se ouve nenhum ruído? Isso é verdade, evidentemente, para quem se encontra no vácuo, do lado de fora da nave. Mas dentro da nave, quando ela avança a milhares de quilômetros por segundo, a fricção dos insignificantes átomos de hidrogênio contra as paredes da nave é suficiente para produzir um sibilo contínuo que toma conta do interior da cabine.
Toda vez que a nave acelera, o ruído fica mais estridente; para não falar dos encontros com nuvens mais ou menos densas de outros átomos. É uma música pungente; não teria sido isso, aliás, que Huygens enalteceu como "a música das esferas"?
Alguns astronautas não a toleram, e é preciso abafá-la com sua música favorita, a tocar sem trégua durante toda a viagem; eu a adoro, é a trilha sonora de minhas viagens espaciais e, quando não estou voando, sinto falta dela. A mais leve alteração sonora de freqüência ou amplitude é capaz de me despertar.
Registrei alguns minutos de sons particularmente encantadores (é a minha percepção, dispenso comentários) e as imagens que lhes correspondem nos monitores de controle da nave.
Quando ponho-os para tocar, algumas pessoas se apiedam de mim e perguntam: "Como você consegue suportar esse barulho infernal durante uma viagem inteira?"
Tenho pena delas, incapazes que são de reconhecer o belo. Pobres diabos.
Devo dizer que o vôo durante o qual registrei esses minutos não foi dos mais fáceis; o foguete quase colidiu com um gigantesco asteróide; quando falo de tirar um fino, devo precisar que passei a cerca de dez quilômetros dele; mas a dez quilômetros da parte rochosa estamos numa zona onde a concentração de moléculas de gás é cem vezes maior do que no vácuo ordinário, e o concerto proporcionado pela saraivada de choques contra as paredes da nave foi proporcional a esse adensamento. Ao todo, entre as medidas necessárias para evitar a colisão quando constatei o perigo e as correções de trajetória para compensar os dois desvios – um para contornar o asteróide e o outro causado por sua atração –, foram horas de grande apreensão; de modo que esse registro me lembra também da atenção imprescindível em cada vôo.
Além disso, está na hora de concentrar toda minha atenção no vôo de agora, antes que aconteça um acidente porque estou aqui conversando despreocupadamente com vocês...

La vidéo est visible là:

http://br.youtube.com/watch?v=M6dajjU_VzY

"Spacey-Noises" VideoArt Download

http://www.4shared.com/file/35004374/4845d1e1/Spacey-Noises.html?dirPwdVerified=320fc130

Bien sûr, j’attends commentaires et critiques d’esprit (mutant) ferme…

mardi 22 janvier 2008

Razzies de Bifrost

Un certain nombre de discussions "saluent" la parution des nouveaux razzies de Bifrost, dans le n°49.
Je ne les reporterai pas (ni les razzies ni les discussions); certains razzies portent sur des oeuvres ou des gens que je ne connais pas du tout, d'autres sur des oeuvres ou des gens desquelles j'ai lu ou entendu du bien de sources dont je respecte l'avis. Quant à ceux qui visent des gens ou des oeuvres que j'apprécie, je préfère les croire dûs à la jalousie du (des?) membre(s) du jury qu'à un motif réel. J'ai trop souvent lu des critiques que je ne pouvais partager, les critiques négatives pour des oeuvres que j'appréciais, pire encore les dythyrambes d'oeuvres que je juge ratées voire insupportables, pour accorder encore la moindre valeur aux choix critiques de Bifrost. Par quel miracle les choix éditoriaux, c.a.d. les articles publiés, qui peuvent être bons, voire excellents, à côté de ces choix critiques dignes d'un corbeau (l'oiseau qui trompe les observateurs)?

vendredi 18 janvier 2008

Appel à textes de Serge Lehman

Je transmets:
En octobre 2009, les éditions Denoël fêteront les dix ans de la collection Lunes d’Encre. A cette occasion, Olivier Rubinstein et Gilles Dumay m’ont demandé de composer une anthologie provisoirement intitulée « Escales 2010 ».

Cette anthologie est ouverte à tous les auteurs francophones sans distinction, y compris les débutants. Elles ne comprendra que des nouvelles de science-fiction inédites, qui devront pouvoir être lues indépendamment de toute œuvre extérieure (pas de spin-off, de suites, de prequels ou de déclinaisons d’un autre livre, donc). La longueur maximum est de 180 000 signes.

Les manuscrits (pas de fichiers électroniques) sont à adresser en un exemplaire à : Lunes d’Encre, éditions Denoël, 9 rue du Cherche-Midi, 75 278 Paris cédex 06. Ils devront être présentés au format professionnel : 25 lignes de 60 signes, double interlignage, recto seulement. Le nom, l’adresse et (le cas échéant) l’e-mail des auteurs devront figurer sur la première page. Les auteurs ne possédant pas d’e-mail joindront une enveloppe timbrée à leur adresse. Aucun manuscrit ne sera retourné.

La date de remise des textes est fixée au 31 décembre 2008. Aucune réponse ne sera donnée avant.

Les auteurs sélectionnés se partageront 5000 euros d'avance sur droits, calculés au pro-rata des pages que leur texte occupera dans l'anthologie et payés au moment de l'envoi des épreuves. Ces droits seront calculés sur 6% du prix hors taxe du livre dans son édition Lunes d'encre et 5% du prix HT du livre dans le cadre d'une éventuelle collection poche. En contrepartie de cette somme, les auteurs s'engagent à ne pas republier leur texte pendant trois ans à dater de la parution, y compris sur Internet (à l'exception d'éventuelles traductions à l'étranger).

...

A ces données froidement objectives, j’ajoute un commentaire plus chaud. Quand j’ai fait « Escales sur l’horizon », en 1998, la SF française émergeait d’un trou noir de près de dix ans (d’où l’éclat exceptionnel de « Génèses », l’anthologie d’Ayerdhal à qui je veux encore une fois rendre hommage). L’hostilité de la presse restait virulente et les lecteurs des collections spécialisées eux-mêmes se méfiaient des auteurs du cru. Ceci explique le ton pédagogique du paratexte et l’insistance avec laquelle j’avais demandé aux auteurs de « jouer le jeu du genre » tout en mettant l’accent sur le récit.

Les conditions ont changé. Certes, on trouve encore, ici et là, quelques critiques définitivement bloqués pour qui « écrire de la SF est un aveu d’échec » mais dans l’ensemble, la curiosité a remplacé l’hostilité. Quant à la génération actuelle d’auteurs français, elle est à bien des égards exceptionnelle.

Je ne donne donc aucune consigne littéraire cette fois-ci. Il n’est pas dans mon intention de faire d’ « Escales 2010 » un outil de propagande ni un manifeste générationnel (je serais ravi d’avoir au sommaire des grands anciens comme des débutants). Je souhaite juste publier un grand livre de science-fiction, rempli d’histoires splendides. Un livre intense où s’exprimeront les voix du moment, aussi claires et puissantes que possible. Un livre qui nous rendra fiers. Donnez-nous, simplement, le meilleur de vous-mêmes.

Bon courage à tous.

Amitiés,
Serge Lehman


dimanche 13 janvier 2008

Arrivée de l'anthologie Esprits Mutants 2

Écrire…
Depuis 1997, le Club Présences d’Esprits organise des ateliers d’écriture animés par des auteurs professionnels afin d’offrir à ceux qui le souhaitent la possibilité de développer leur goût pour l’écriture, comme autant de pistes à explorer, autant de récits potentiels à raconter.

… pour être lu
Mais il aurait été dommage que ces récits restent enfermés dans le secret des ateliers. Une histoire a besoin de s’envoler pour rencontrer ses lecteurs. Ainsi fut lancée en novembre 2002 l’anthologie Esprits Mutants, qui regroupait des nouvelles issues de ces ateliers d’écriture. La première génération.

Les années ont passé, les ateliers d’écriture continuent d’accueillir des participants, donnant à une nouvelle génération d’auteurs en herbe l’occasion de raconter leurs histoires. Les voici à leur tour regroupées dans la deuxième anthologie Esprits Mutants, chacune mise en image par un illustrateur. Le tout est accompagné en fin d’ouvrage par les exercices réalisés lors des ateliers d’écriture sur la période juillet 2001 / avril 2006.

Seconde génération
Découvrez comment 19 « jeunes » auteurs explorent aussi bien le fantastique, la fantasy que la science-fiction, en passant par le pastiche, la poésie, le théâtre, l’uchronie…
Découvrez comment 5 auteurs professionnels parlent de leur métier, de l’écriture et profitez de leurs conseils, si le démon de la création vous ronge les doigts !
Découvrez comment 16 illustrateurs réagissent à ces textes et nous invitent à découvrir des bribes de leur imaginaire.

Nouvelles de Anne-Cécile Bellet, Lionel Bénard, Evelyne Beuzit, Mathieu Casado, Pierre Crooks, Marcel Divianadin, Philippe Deniel, Alexandre Ducrocq, Jacques Fuentealba, Sylvie Gagnère, Anne Lanièce, François Manson, Marc Pernot, David Petit, Delphine Raspaud, Gilles Serrano, Bénédicte Taffin, Christophe Thiennot et Marie-Hélène Windrif-Hochet
Article de Claude Ecken, Christophe Lambert, Philippe Pastor et Christian Vilà
Entretien avec Ange
Illustration de couverture de Magali Villeneuve
Illustrations intérieures de Thomas Balard, Charline, Frédérique Berthon, Leslie Boulay, Olivier Bourdy, Mathieu Casado, Céline Combes, Alexandre Dainche, Raphaël Del Rosario, Mira, Frank Ols, Stéphanie Peltier, Jean-Michel Prats, Valérie Reininger, Yohan Vasse et Magali Villeneuve

Sommaire détaillé ci-contre.

432 pages
Prix : 20 euros
ISBN : 2-9518997-1-8

L’anthologie Esprits Mutants – Seconde génération peut être commandée via La Boutique du Club Présences d’Esprits : 20 euros + 4 euros de frais de port.
Contact : anthologie[at]presences-d-esprits.com

Elle devrait prochainement être disponible chez certains libraires, pour plus d’infos et connaître la liste des librairies, consultez le forum du Club Présences d’Esprits.


vendredi 11 janvier 2008

Manifestation "Le Fantastique dévoilé"

Bonjour,

L'édition 2008 de la manifestation consacrée à la littérature
fantastique "Le fantastique dévoilé" aura lieu du 31 janvier au 12
février 2008 à l'Atelier Z (Centre culturel Christiane Peugeot - 62,
avenue de la Grande Armée 75017 Paris - Métro Argentine).

Vous êtes conviés à la soirée d'ouverture le jeudi 31 janvier
2008 à partir de 18 h 30 (entrée libre).

Au programme : Présentation de la manifestation, des artistes,
auteurs et intervenants.

Artistes : Gem's (peintures), Maz (illustrations), Hugo Vermandel
(design sonore), Jérôme Noirez (photo), Cyril Vachez (installation),
Christiane Peugeot (collage), François Lefèvre (photo), Fablyrr
(illustration, peinture), Djanette Ahmed-Malek (montage numérique).

Auteurs et intervenants : Lauric Guillaud, Jérôme Noirez, Manou
Chintesco, Sire Cédric, Charlotte Bousquet, Céline Guillaume, Laure
Eslère, Pen Of Chaos, Pamela Ellayah, Sébastien Socias, Jean
Marigny, Enora Le Bleis, Christophe Thill.

Collation offerte par le Domaine des Grecaux (Terra Solis 2005).

Pour plus de renseignements : http://www.le-fantastique-devoile.com

Programme des conférences : http://www.le-fantastique-devoile.com/conferences2008.htm

Cordialement,

Manou Chintesco.

Corto Maltese à Meudon

Les Voyages de CORTO MALTESE en Orient
du 8 au 31 janvier 2008
Médiathèque
Pôle de Meudon-la-Forêt
entrée libre et gratuite
dans la limite des places disponibles


Expositions : du mardi 8 au mercredi 31 janvier
Des photographies, des récits de voyages, des illustrations issues de bandes dessinées, des reproductions d'aquarelles d'Hugo Pratt et des photographies grand format nous projettent dans un regard insolite sur les régions d'Asie parcourues par Corto Maltese. Parallèlement, la médiathèque présente des compositions picturales en référence au héros marin maltais réalisées par Delphine Fergon, artiste meudonnaise.

Vernissage : le mardi 8 janvier à partir de 19h
Autour d'un verre de thé aux épices et de patisseries orientales, le musicien turc Emrah Kaptan interprètera des morceaux issus du riche répertoire des musiques traditionnelles

Film d'animation de Pascal Morelli (2001) : samedi 12 janvier à 16h30, d'après l'album "Corto Maltese en Sibérie"

Contes chinois et kirghizes : mercredi 16 janvier à 14h30 et à 15h30 par la compagnie Hicuna

Théâtre d'ombres et musique turcs par la Compagnie Le miroir vagabond : samedi 26 janvier à 16h30. Durée 1 heure - tout public à partir de 7 ans

jeudi 10 janvier 2008

Un édito interessant de Eduardo Carletti dans Axxón 181

Classifications

Eduardo J. Carletti, rédacteur en chef de Axxón

La science fiction est-elle le fait d’écrire sur l’avenir et sur la science? Et la fiction spéculative consiste-t-elle en la spéculation sur n’importe quoi ou sur quelques formes établies et reconnues? La fantasy, est-ce ce qui ne peut pas arriver? La terreur a-t-elle le pouvoir de nous faire peur?

Qu’est-ce que je m’en fiche!

Je vous fais peur, n’est-ce pas ?

Je ne pense pas que je vais me mettre à élucider ces problèmes. Il n’y a pas plus agréable qu’un texte in classifiable et rien n’est plus stimulant que d’en recevoir et d’en publier un dans une revue qui apprécie les contenus sans leur donner des annotations. Et quand, ensuite, quelqu’un le lit dans cette revue qui indique des genres et des classifications dans son titre sans qu’on sache bien de quoi il s’agit.

Je crois qu’il importe peu de savoir si une oeuvre porte une étiquette, la question est de savoir si elle est bonne. Avec de l’imagination. Avec des idées. Qui te remuent les méninges... Il n’y a rien de plus beau que de LIRE QUELQUE CHOSE DE TEL et de se sentir ému, surpris, extasié, stimulé, inspiré....

Alors, pourquoi tant de gens s’efforcent et continuent à cataloguer, enfermer dans des cases, séparer, et, comme une conséquence, agglutiner ensemble certaines choses en en excluant d’autres ?

Ne me le demandez pas.

Regardons la classification que propose l’écrivain Margaret Atwood au sujet des fictions qui entrent dans le champ de la science fiction :

  • Elles peuvent explorer les conséquences de technologies nouvelles, en nous les montrant en plein fonctionnement. Nous avons toujours été doués pour dénicher des chats cachés dans des sacs et des génies enfermés dans des bouteilles, mais nous n’avons pas été doués pour nous occuper d’eux ensuite. Ces histoires, sous leurs formes les plus obscures, sont toutes des versions de L’apprenti sorcier : l’apprenti découvre comment faire produire du sel au moulin à sel magique, mais il ne sait pas l’arrêter.
  • Elles peuvent explorer les limites de ce que signifie être humain, en allant le plus loin possible.
  • Elles peuvent explorer la relation de l’homme à l’univers, une exploration qui nous entraîne parfois en direction de la religion, et qui peut se mélanger facilement avec la mythologie, une exploration qu’on ne peut mener à l’intérieur des conventions réalistes que dans des conversations ou des soliloques.
  • Elles peuvent explorer les changements de l’organisation sociale, en nous montrant comment cela serait vraiment si nous vivions suivant certaines règles. Nous trouvons là l’utopie et la dystopie, qui nous ont prouvé tant de fois que nous avons des idées bien meilleures pour faire de la vie un enfer que pour en faire un paradis. Pensons à l’histoire de XX° siècle, quand une paire de sociétés se sont risquées à tenter une utopie et ont abouti à vivre en enfer.
  • Elles peuvent explorer les royaumes de l’imagination et nous emmener vaillamment là où personne n’est allé avant nous. Voici le vaisseau du divertissant film Voyage fantastique, avec lequel Raquel Welch était miniaturisée et injectée dans le flux sanguin à bord d’un sous-marin.

Je ne sais pas. Cet auteur croit-elle que ses idées sont parfaitement valides et les seules possibles ?

Peut-être quelqu’un attend-il une analyse. En toute sincérité, je n’ai pas envie d’étudier cette liste et de chercher des exceptions. Ou de trouver les oublis et les exclus. Cela serait tomber dans un piège.

En vérité, je préfère qu’un auteur me surprenne en m’envoyant quelque chose d’inclassifiable. Je crois avec ferveur que déclassifier et se débarrasser des rigidités sera toujours un grand triomphe pour lui.

Et pour moi.

Et pour les lecteurs.

Eduardo J. Carletti, 7 janvier 2008

Adaptation française de Georges Bormand, 9 janvier 2008

Texte original: http://axxon.com.ar/rev/181/c-181edit.htm

jeudi 3 janvier 2008

Nouvelles presques fraîches de Mars (1864) sur le blog d'Erwelyn

Un habitant de la planète Mars (1865) De Parville

L'histoire :Le 16 juin 1864, l'auteur reçoit une étrange missive : "Une découverte scientifique d'une importance capitale vient d'être faite dans le pays des Arrapahys à plusieurs m ...

Pour lire la suite cliquez ici

Esprits Mutants 2

Il est tout beau, il est tout nouveau, il est disponible...
Esprits Mutants 2 a commencé à être distribué aux souscripteurs qui étaient venus à la soirée de présentation le 29 décembre dernier. En attendant que différentes librairies FNAC et autres le mettent en rayon, il peut être commandé directement au Club Présences d esprits, et j en ai quelques exemplaires à présenter, comme hier soir au "dîner du mercredi" parisien...